jeudi 5 avril 2012

bénir le rameau !

Ce jeudi je me fais bénir le rameau ; je sais c'était dimanche pour les catholiques intégristes ; moi ça me fout des coliques , je suis cathodique véliplanchiste , sissi !
" Conversation philosophique

Le philosophe se plait à errer dans les jardins du Palais Royal et à se réfugier dans le Café de la Régence. Ses promenades sont l'occasion d'observer les joueurs d'échecs, de rencontrer quelques marginaux. Un original se présente à lui, c'est le neveu du célèbre musicien Jean Philippe Rameau. Ensemble le philosophe, « moi», et le neveu de Rameau, « lui » discutent :

Les deux comparses commentent le jeu des joueurs d'échecs. La conversation dévie sur le Génie. Le neveu de Rameau, en illustrant son propos par l'exemple de son oncle, affirme que le génie est à la fois une source de bienfaisance et de progrès pour l'ensemble de la société, et une malédiction pour les individus qui subissent le caractère bien souvent fantasque du Génie.
Le philosophe acquiesce. Le génie est un mal nécessaire pour faire progresser le monde. Les oeuvres qu'il laisse derrière lui sont essentielles pour l'humanité. Le caractère impétueux du génie est volontiers pardonné par ce qu'il lègue à la postérité.
Le neveu réfute : la gloire posthume des génies n'est d'aucune utilité. Pour lui, mieux vaut être bon et riche dans ce siècle. En cela, il préfère ne pas être un génie et jouir du bonheur présent.
Le neveu entame un air des Indes Galantes et s'imagine être un musicien célèbre... Douce et éphémère griserie..."